En Janvier 2020 la Tunisie a fêté sa neuvième année depuis la révolution du jasmin qui a marqué la vie des tunisiens.
La révolution tunisienne est due à de multiples raisons dont la pauvreté, la dictature, le chômage et d’autres …Mais le seul acquis de cette révolution c’est la liberté et si on dit liberté on parle bien évidemment de la liberté de l’information, la liberté de la presse, d’expression, la liberté et le pluralisme des médias en Tunisie.
La situation de la liberté de la presse en Tunisie a connu une nette amélioration de 2011 jusqu'à aujourd'hui, l’apparition de la démocratie dans un pays qui a subi la dictature pendant plus de 23 ans a causé une anarchie totale dans tous les domaines notamment celui de la presse, ce qui fait qu’en 2014 il y a eu une explosion du nombre des journaux, des médias, et des télévisions.
La liberté de l’information est passée par plusieurs étapes et situations pour arriver à la situation actuelle, l’appui à la démocratie par la société civile, les médias, les organisations nationales et internationales, a participé à la naissance d’une démocratie qui protège une information libre et pluraliste.
source : Chabiba.tn
La Tunisie a connu des différents cas qui menacent la liberté de la presse et pour préciser on peut citer quelques exemples comme : la disparition des deux journalistes tunisiens en Libye Nadhir et Sofiene et on n’a pas vu une grande mobilisation de la part de la Tunisie, on cite aussi, l’agression d’un journaliste par la police lors de sa couverture d’une manifestation en septembre 2017, les pressions exercées sur les journalistes qui couvrent les manifestations en Tunisie en janvier 2018, et en 2019 sans oublier l’interdiction des journalistes d’accéder au palais présidentiel le 25 décembre, plus précisément sept médias étrangers n’ont pas pu assister au point de presse du président tunisien Kais Saied et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
Et aujourd’hui la situation de la liberté de presse est devenue de plus en plus compliquée à cause de la pandémie du covid-19 qui a mis le monde entier en danger et qui l’a impacté à travers une crise économique mondiale qui a touché beaucoup plus les pays du tiers monde et c’est bien le cas de la Tunisie qui essaye de surmonter la crise avec les moyens existants mais pour la presse la situation est devenue grave !
Les journalistes sont obligées de pratiquer leurs professions afin de livrer une information exacte et pertinente au peuple pour éviter les fake news et les cas des paniques à cause de cette pandémie mais le gouvernement tunisien n’a pas donné une grande priorité aux sacrifices des journalistes qui n'ont pas les moindres moyens pour se protéger mais au contraire ils ont été impacté négativement à travers le bannissement des 303 journalistes en dont 190 à cause du crise économique de la pandémie de COVID-19, selon le rapport de la liberté de la presse de 2020 publié par le syndicat national des journalistes tunisiens.
La liberté de la presse en Tunisie a connu beaucoup de changements et le rapport du syndicat National des Journalistes Tunisiens évoque plusieurs types de violations et de répressions commises contre les journalistes lors de la couverture des élections présidentielles et même cette période qu’on vit aujourd’hui et même à travers le décret-loi 115 et 116 les droits des journalistes et la liberté de la presse n’est protégée correctement mais ce qui donne encore de l'espoir c’est la présence des parties qui protègent la liberté de la presse et les acteurs de l’information comme les syndicats et les organisations internationales.
La liberté de l’information en Tunisie est défendue par plusieurs acteurs dans la société, par les citoyens mais aussi les organisations nationales et internationales qui se mobilisent pour défendre notre droit fondamental qui est garanti par la constitution et les conventions internationales.
Aujourd’hui on se trouve devant une grande mobilisation des organisations qui veillent sur le respect de la liberté de l’information, le développement de la démocratie et la protection des acteurs de l’information, citons l’exemple de l’organisation Internationale Reporters Sans Frontières qui se trouve en Tunisie depuis 2011, RSF a effectué à plusieurs reprises des interventions afin d’instaurer des pratiques démocratiques , de garantir le respect des journalistes et de favoriser une information fiable et transparente.
L’appui de ces organisations se base sur des partenariats qui protègent la liberté de la presse à travers des conventions signés avec les présidents comme les conventions signés avec reporters sans frontières de la part du président Tunisien Kaies Saied et l’ancien président Béji Caïd Essebsi.
En effet, il faut dire que la liberté de la presse en Tunisie évolue dans la bonne
voie et la preuve qu’elle est passée de la 164ème place du classement mondial de RSF en 2011 à la 72éme en 2019.
Mais est ce qu’aujourd’hui la liberté de l’expression est encore mise à l’épreuve ou pas !